pH nécessaire pour éliminer les algues efficacement

Un pH qui flirte avec la zone 7,2 à 7,4, c’est la meilleure opportunité pour vos désinfectants de montrer toute leur efficacité face aux algues. À partir de 7,8, le chlore s’effondre : il perd jusqu’à 80 % de sa puissance oxydante. À l’inverse, une eau trop acide ronge non seulement les équipements, mais irrite aussi la peau des nageurs.

Ne comptez pas sur les algicides traditionnels si le pH n’a pas été ajusté avant l’intervention. Certains produits, vantés pour leur rapidité, s’avèrent peu utiles dès que l’eau s’éloigne de la plage conseillée. Prendre l’habitude de surveiller ce paramètre, c’est freiner la progression des micro-organismes et, au passage, consommer moins de produits de traitement.

Comprendre le rôle du pH dans l’apparition des algues en piscine

L’équilibre du pH pilote la stabilité de l’eau de piscine. Dès que ce paramètre dérive, la prolifération des algues s’accélère. Ces micro-organismes, capables de ternir l’eau la plus claire en un rien de temps, profitent de la moindre faille dès que le pH sort des clous.

Un dérèglement du pH, une filtration défaillante, un déficit de chlore ou une température de l’eau trop élevée : la formule parfaite pour que les algues s’invitent et prolifèrent. Les apports de phosphates et de nitrates (apportés par la pluie ou les baigneurs) nourrissent ce déséquilibre, tandis que le calcaire sur les parois leur offre un ancrage supplémentaire, rendant leur élimination plus ardue.

Voici les éléments qui favorisent l’apparition et la croissance des algues :

  • Phosphates et nitrates : ils stimulent la prolifération algale.
  • Calcaire : il permet aux algues d’adhérer facilement aux surfaces.
  • Température élevée : elle accélère la multiplication des micro-organismes.

La présence d’algues ne se résume pas à une question d’esthétique. L’eau devient trouble, les parois deviennent glissantes, et les risques pour la santé se multiplient : irritations, infections… Mieux vaut considérer le pH comme le socle de la prévention. Un équilibre bien tenu freine la formation des algues, réduit la consommation de produits chimiques et assure une baignade confortable pour tous.

Quels sont les niveaux de pH idéaux pour empêcher la prolifération des algues ?

Le point de départ d’une piscine saine, c’est un pH bien réglé, entre 7,0 et 7,6. En dessous, l’eau attaque les installations et agresse la peau. Au-dessus, le chlore perd son efficacité, et les algues gagnent du terrain.

Maintenir le pH dans cette fourchette, c’est permettre au chlore (dosé entre 1 et 3 ppm) d’agir à 100 %. Dès que le pH grimpe, le désinfectant devient moins actif, et les algues s’installent. À l’opposé, une eau trop acide fragilise les équipements et bouscule l’équilibre du bassin.

Le choix d’un correcteur de pH, poudre ou liquide, dépend avant tout du volume du bassin et de l’urgence d’intervention. Les produits pH+ ou pH- (par exemple ACTI PH ou pH Minus poudre) s’utilisent toujours après une analyse précise de l’eau.

Pour mieux visualiser les paramètres à surveiller, voici ce qui garantit un bassin équilibré :

  • pH entre 7,0 et 7,6 : plage idéale pour freiner la formation des algues
  • Taux de chlore entre 1 et 3 ppm : désinfection efficace et constante

Ce fragile équilibre demande une attention régulière. Testez l’eau du bassin deux à trois fois par semaine, surtout lors de changements de température. Cette vigilance conserve la limpidité de l’eau tout en limitant le recours aux traitements correctifs.

Verres de test pH avec eau verte et algues

Conseils pratiques et solutions efficaces pour éliminer durablement les algues

Pour garder une eau de piscine limpide, il faut combiner traitement chimique et entretien mécanique. Commencez par ajuster le pH entre 7,0 et 7,6 : c’est la base pour que les désinfectants fassent leur travail. Si les algues sont déjà installées, un traitement choc au chlore ou à l’oxygène actif s’impose, à adapter selon le revêtement et la sensibilité des baigneurs.

Chaque type d’algue a sa parade. Les algues vertes disparaissent avec un brossage énergique des parois, suivi d’un passage d’aspirateur ou de robot. Pour les algues moutarde, plus coriaces, il faut des produits comme ACTI YELLOW ou hth Yellow Shock. Les marques hth et CTX Pro proposent des solutions ciblées pour ces cas tenaces.

Pensez à renforcer le traitement par une filtration continue sur 24 à 48 heures. Nettoyez ensuite le filtre à sable ou la cartouche avec des produits adaptés, tels qu’ACTI CLEAN FILTRE. Un floculant (ACTI FLOC BAG, hth RAPIDFLOC, Flockfix cartouches) permet de regrouper les particules en suspension pour une eau plus claire.

Pour agir de façon méthodique, voici les étapes à suivre :

  • Brossez soigneusement les parois et le fond du bassin
  • Aspirez les dépôts accumulés
  • Retirez les débris flottants à l’aide d’une épuisette
  • Surveillez les taux de phosphates et de nitrates : ACTI PHOSF ou CTX-596 Phosfree peuvent limiter la croissance des algues
  • Couvrez la piscine avec une bâche lorsqu’elle n’est pas utilisée pour limiter l’apport de contaminants

Un entretien régulier du système de filtration, associé à l’utilisation ponctuelle de produits anti-algues, réduit considérablement les risques de rechute. Dès que l’eau se trouble ou verdit, réagissez sans tarder : chaque heure compte pour retrouver une piscine accueillante et sûre.

Plus de contenus explorer

Comparatif des téléviseurs : 4K versus QLED, lequel est le meilleur ?

Une étiquette de prix qui saute du simple au triple, à fiche technique presque égale : voilà le grand écart que réserve le marché

Solutions efficaces pour camoufler des murs abîmés

Un mur fissuré ou troué n'exige pas systématiquement une rénovation lourde. L'application de certains revêtements spécifiques s'avère parfois plus rapide et économique qu'une réparation